«Le parti condamne fermement ce qu’a commis la présidente du Parti destourien libre contre une association légale et autorisée, en fermant son siège par la force, en pénétrant dans ses locaux, en le pillant, et en séquestrant ses travailleurs, en totale violation de toutes les lois du pays» lit-on dans un communiqué publié par Ennahdha, qui salue «l’intervention des pouvoirs publics ayant mis fin à ses violations et à ses crimes».
Dans un communiqué publié ce jeudi 11 mars 2021, le parti de Rached Ghannouchi qui fait référence à l’Union des oulémas musulman, connue sous le nom de l’Union d’Al-Qaradawi, a mis en garde contre «le danger de ces agissements et leur impact sur la paix sociale dans le pays», tout en appelant toutes les parties «à condamner ces pratiques autoritaires et fascistes», en référence au sit-in du PDL, qui a été levée par la force, hier, par la police.
Ennahdha a également exprimé sa solidarité avec «les députés et les citoyens agressés devant le siège de l’Union des oulémas, où il s’étaient rassemblés pour exprimer leur rejet des pratiques criminelles du PDL», lit-on encore dans le communiqué du parti islamiste.
Celui-ci a aussi appelé les autorités à appliquer la loi… sans que l’on sache de quelles agressions, s’agit-il, car les partisans d’Al-Karama et d’Ennahdha n’ont subi aucun préjudice hier, alors que ceux du PDL ont été violentés lors de la levée de leur sit-in, autorisé depuis novembre dernier.
Une intervention musclée, où l’on a également enregistré de nombreuses agressions contre les journalistes qui couvraient la levée du sit-in, et dont Ennahdha ne dira pas un mot…
Y. N.
Donnez votre avis