Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné le comportement de la présidente du PDL, la députée Abir Moussi qui avait lancé hier des insinuation indécentes sur le journaliste Sarhane Chikhaoui et l’appelle à s’excuser, du tout en demandant à la présidence de l’Assemblée d’ouvrir une enquête à ce propos.
Dans un communiqué publié ce jeudi 18 mars 2021, le SNJT a indiqué que la situation est marquée par des divergences politiques qui s’intensifient allant jusqu’à vouloir impliquer les journalistes dans les conflit politiques, en rappelant que la présidente du PDL, qui diffusait une vidéo live sur sa page Facebook, a demandé les raisons de la présence du journaliste, Sarhane Chikhaoui, dans les escaliers de secours, alors qu’une femme de ménage s’y trouvait au même temps.
Elle a insinué les avoir surpris dans une situation suspecte en lançant : «Il fait quoi lui ici ? Et elle s’est qui ? Ahhhh ! Si on devait chercher ce qu’il se passe dans cette Assemblée, on en trouverait des choses aussi sure prenantes les unes que les autres».
Ce à quoi le journaliste a réagi en, affirmant qu’il remontait de la buvette par ces escaliers de service, car la porte avait été fermée, en estimant que les commentaires de la députée avait porté atteinte à sa réputation et celle de la femme de ménage, d’autant que plusieurs pages sur les réseaux sociaux, reprenant le passage de la vidéo d’Abir Moussi pour dire qu’ils ont été attrapés en flagrant délit (Sic!).
Le SNJT considère que cette diffamation ayant visé le journaliste est punissable par la loi, d’autant que Mme Moussi n’a ni voulu discuter ni ne s’est excusée aujourd’hui auprès du journaliste lorsqu’elle l’a rencontré à la buvette, alors qu’elle diffusait encore une vidéo live. Au contraire, elle s’est montrée agressive et a accusé les journalistes d’avoir été manipulé par ses détracteurs pour lui porter atteinte.
Le Syndicat a également appelé toutes les parties à ne pas impliquer les journalistes dans les conflits politiques et «à ne pas exploiter la solidarité de la presse pour servir leurs agendas politiques», tout en appelant la présidence du parlement à ouvrir une enquête et à prendre les mesures nécessaires.
Y. N.
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