Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé au boycott des activités de la députée et présidente du PDL, Abir Moussi, et ce, après qu’elle ait refusé de présenter ses excuses au journaliste Sarhane Chikhaoui à qui elle a porté atteinte en le diffamant. Annonce, dont s’est réjouit Seifeddine Makhlouf, député Al-Karama, lui-même boycotté par les journalistes suite à l’appel du Syndicat, et ce pour ses discours haineux.
Le SNJT, a publié un 2e communiqué ce jeudi 18 mars 2021, après que Abir Moussi ait refusé de présenter des excuses, et a rappelé qu’il s’agit de la deuxième agression perpétrée par la députée, qu’il accuse de vouloir mêler les journalistes aux conflits politiques. I
Le Syndicat a appelé dans ce sens, tous les journalistes à boycotter les activités de la députée jusqu’à ce qu’elle présente ses excuses, sachant que les autres membres du parti ne sont pas concernés par cette mesure.
En réaction Seifeddine Makhlouf, faisant également l’objet ( lui et tous les députés Al-Karama) de la même consigne émise par le même syndicat depuis octobre dernier, et ce à cause de ses déclarations haineuses et ses insultes envers les journalistes, a publié un post sur son compte Facebook pour se réjouir de cette décision en affirmant qu’il s’agit d’un «pas positif et que le SNJT est sur la bonne voie».
Position qui pourrait être étonnante, car hier encore, il insultait les journalistes qui le boycottent et les accusait d’être des ennemis de la liberté en répétant à chaque fois qu’il le pouvait : «C’est une décision inadmissible. Les journalistes ne doivent pas exclure les politiciens. Par exemple en France, nous n’avons jamais vu ça! Le Pen malgré tout n’a jamais été privée des plateaux télévisés. De toute façon avec nos live Facebook, nous n’avons même pas besoin de ces médias de la honte».
Y. N.
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