Le député du Bloc de la réforme nationale et 2e vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarek Fetiti, a assuré ce mardi 23 mars 2021, qu’un certain nombre de mesures ont été adoptées par le Bureau du Parlement contre les députés qui ne respecteront pas, dorénavant, le déroulement des sessions parlementaires.
Présent à la matinale de Shems FM, Fetiti a affirmé qu’à partir de maintenant, tout député qui fait obstacle au déroulement des travaux du Parlement sera exclu de la session, et que cela est valable à toutes les structures de l’Assemblée.
Il a expliqué que le député contrevenant sera averti deux fois avant de lui retirer le mot et de lui demander de quitter la session, et que s’il n’obéit pas, la session sera levée et le député sera sorti (par la sécurité de l’Assemblée) avant de poursuivre les travaux de la session.
Il était temps de prendre une décision pareille après les dépassements de ce genre, à répétition, de la présidente du bloc du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, qui a, pour rappel, déjà été interdite, la semaine passée, d’assister à la réunion du bureau du Parlement.
Sur un autre plan, Fetiti est revenu sur l’affaire de l’aéroport de Tunis-Carthage, où plusieurs députés de la coalition Al-Karama s’y sont déplacés pour tenter de permettre par la force à une femme fichée S17 (et connaissant vraisemblablement Seifeddine Makhlouf) de partir en Turquie, après avoir été interdite de le faire par des agents de l’aéroport.
Fetiti a indiqué, à cet effet, que s’il était ministre de l’Intérieur ou chef du gouvernement, il aurait «arrêté tous les députés ayant causé ce scandale», lançant ainsi une pique contre Hichem Mechichi, qui occupe les deux postes et qui n’a pas bougé le petit doigt contre ses protégés islamistes.
C. B. Y.
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