«Je l’ai dit avant et je le répète aujourd’hui on va payer cher une nonchalance générale et des décisions inappropriées, comme permettre des rassemblements et des manifestations politiques», a alerté Dr Samir Abdelmoumen médecin Major au SAMU 01 de Tunis.
«Malheureusement le prix risque d’être très cher», a-t-il déploré dans un post publié sur son compte Facebook, ce mercredi 31 mars 2021, en référence à la situation sanitaire liée au coronavirus, en référence aux dernières manifestations organisées à Sousse par le PDL et particulièrement celle du parti islamiste Ennahdha, qui a rassemblé au centre-ville de Tunis, des centaines de Tunisiens venus de différentes régions.
Dr Abdelmoumen, à l’instar d’autres professionnels de la santé a lancé cette alerte, tout comme Faouzi Addad, professeur de cardiologie, qui a récemment averti contre les conséquences de l’arrivée d’une 3e vague de la pandémie en Tunisie, en rappelant que le variant britannique a fait son apparition dans différentes régions du pays.
Il craint que la situation se complique face au relâchement des mesures barrières, notamment à l’approche du mois de ramadan et l’été, où les rassemblements, augmentent habituellement.
Dr Dhaker Lahidheb, chirurgien cardiaque à l’hôpital militaire de Tunis, avait lui aussi lancé une alerte, lundi dernier, en affirmant que «la Tunisie n’est pas loin du scénario brésilien !» et que si la campagne de vaccination ne s’accélère pas, «le pays pourrait faire face à une vague meurtrière».
Y. N.
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