Selon le vice-secrétaire général du Courant démocrate (Attayar), Mohamed Hamdi, ce sont les partis qui ont gouverné à la mandature précédente (2014 – 2019), Ennahdha et Nidaa Tounes, qui sont responsables politiquement et éthiquement de l’absence de Cour constitutionnelle aujourd’hui. Une institution qu’ils ont longtemps banalisée, d’après lui.
Dans une déclaration accordée ce mercredi, 7 avril 2021, à Shems FM, Hamdi a, par ailleurs, prédit que la plénière de demain à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) n’enregistrera pas un consensus sur les membres de la Cour constitutionnelle proposés par les différents blocs parlementaires.
Il a, dans le même contexte, affirmé que son parti a des réserves concernant quelques candidats, manquant, selon ses dires, de compétence et d’impartialité.
Pour ce qui est de l’éventualité de la destitution du président de la république, Kaïs Saïed, de son poste, l’ancien député et ministre a estimé que le processus n’est pas facile car «la destitution du président n’est pas simplement un caprice».
«S’ils en avaient la possibilité, ils l’auraient isolé dès le premier jour», a-t-il poursuivi, en faisant allusion à la ceinture politique du gouvernement Mechichi.
Et de conclure que le pays ne sortira de l’impasse politique dans laquelle il se trouve qu’à travers le dialogue.
C. B. Y.
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