Il y a 5 ans jour pour jour, l’ancien secrétaire général d’Al-Massar, Ahmed Brahim, militant historique de la gauche tunisienne, a rendu l’âme des suites d’une longue maladie.
A l’occasion du 5e anniversaire de son décès, ses camarades d’Al-Massar, à l’instar de son compagnon de route, Jounaïdi Abdeljaoued, se sont recueillis sur la tombe du regretté Ahmed Brahim et lui ont rendu hommage, au cimetière du Jellaz à Tunis.
«Un salut sincère à la mémoire du défunt Ahmed Ibrahim, mon compagnon de route, dont la principale préoccupation était d’unifier la gauche démocratique en Tunisie et dont la dernière volonté était de se concentrer davantage sur le soutien de la lutte du peuple palestinien. Nous nous reverrons mon cher ami …», a posté le militant et ancien SG d’Al-Massar Jounaïdi Abdeljaoued.
De son côté, Faouzi Charfi actuel SG du parti, a rendu hommage à Ahmed Brahim en ses termes :
«Il y a 5 ans, le 14 avril 2016, nous quittait Sid Ahmed Brahim, l’enfant de Zarzis.
Je salue en lui le militant de gauche sincère, l’homme de conviction, le dirigeant éclairé et visionnaire qui n’a cessé d’oeuvrer à l’unification du camp de gauche. Il incarnait la probité et le don de soi pour la défense de ses idées, pour les valeurs d’égalité et de justice sociale.
Je salue en lui l’universitaire, le linguiste de renommée internationale, l’homme de culture et de lettres, à la sensibilité poétique.
Il a su allier politique et humanité.Il est à l’origine de mon adhésion au Massar.
Il restera un exemple, pour moi, tant dans sa simplicité que dans la sincérité de son engagement politique.
Il fait partie de le trempe des grands qui nous manquent tant aujourd’hui.
Nous resterons fidèles à ses valeurs.
En ce jour de commémoration, toutes mes pensées vont à son épouse Lilia et à ses filles Maya et Syrine ainsi qu’à ses compagnons de la 1ère heure et en particulier à son ami de toujours Jounaïdi Abdeljaoued.
Qu’ils repose en paix».
Rappelons qu’Ahmed Brahim, a commencé ses premiers pas de militantisme avec l’Union générale des étudiants tunisiens (Uget), avant d’intégrer en 1960, le Parti communiste tunisien (PCT), puis le mouvement de gauche Ettajdid, fondé en avril 1993, dont il devient le premier secrétaire général.
Après la révolution de janvier 2011, il a brièvement occupé le poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le 1er gouvernement de Mohamed Ghannouchi, dont il a démissionné après quelques mois. Il sera élu, en octobre 2011, à l’Assemblée nationale constituante (ANC).
Y. N.
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