Imed Derouiche, Pdg de la société Petrofac, basée à Kerkennah, ami de Nabil Karoui, le président fondateur du parti Qalb Tounes, poursuivi en justice dans des affaires de corruption financière et de blanchiment d’argent, et membre lui-même de ce parti allié d’Ennahdha et de la coalition Al-Karama dans le «coussin politique» du chef du gouvernement Hichem Mechichi, n’a pas apprécié (c’est un euphémisme) le discours prononcé hier, dimanche 18 avril 2021, par le président de la république Kaïs Saïed, à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de la création des forces de sécurité intérieure tunisiennes.
M. Dérouiche, dont les affinités avec la galaxie islamo-affairiste est de notoriété publique, s’est fendu, hier soir, de deux postes Facebook où il accuse le président Kaïs Saïed de vouloir instaurer une dictature. Le tort du chef de l’Etat, aux yeux de l’ami de Nabil Karoui, est d’avoir rappelé l’esprit des lois de la république et de s’être opposé ouvertement, Constitution à l’appui, aux nominations politiques dans les hautes sphères de l’Etat, et à l’impunité judiciaire dont jouissent certains acteurs politiques, leurs proches ou apparentés.
Si un «dictateur» est un chef d’Etat qui réclame le respect des lois et l’égalité de tous devant la loi, oui, ‘‘Si’’ Imed Dérouihe, Saïed est un «dictateur» comme on en rêve pour ce pays gangrené par la corruption et le népotisme et qui est aujourd’hui contrôlé par une camarilla islamo-affairiste.
I. B.
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