Le président Kais Saied se rend à Bruxelles, aujourd’hui, jeudi 3 juin 2021, pour assister à la réunion du Conseil d’association Union européenne-Tunisie. Et relancer les relations entre Tunis et Bruxelles dans un contexte de crise sanitaire mondiale et de crise économique et financière en Tunisie.
La visite vise à renforcer les liens historiques entre la Tunisie et l’Union européenne, le plus grand partenaire commercial du pays», précise la présidence dans un communiqué. Il vise également à promouvoir le développement économique en renforçant la coopération dans divers domaines, notamment la création d’emplois, la recherche scientifique et technologique, l’économie verte et les énergies renouvelables, souligne encore la présidence tunisienne.
Kais Saied rencontrera le président du Conseil européen Charles Michel, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Parlement européen David Maria Sassoli.
Au cours de cette visite, le président rencontrera également le roi Philippe de Belgique et le président de la Banque européenne d’investissement (BEI) Werner Hoyer pour discuter des activités de la banque en Tunisie et du financement de projets vitaux tels que les infrastructures, l’éducation et la santé.
Il supervisera également la constitution du groupe des amis de la Tunisie au Parlement européen, qui comprend des députés européens représentant divers blocs politiques.
La veille de cette visite, la Commission européenne, au nom de l’Union européenne, a versé 300 millions d’euros à la Tunisie dans le cadre de son programme d’assistance macro-financière (AMF) de 600 millions d’euros en réponse à la crise Covid-19. Il s’agit de la première tranche de ce programme signé entre la Tunisie et l’UE en novembre 2020, et ratifié par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) en avril 2021.
Rappelons aussi que les deux parties négocient encore l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca), prévoyant la libération des secteurs de l’agriculture et des services, qui aurait dû être finalisé et adopté depuis deux ans. C’est la partie tunisienne qui bloque encore cet accord, car elle craint pour l’avenir de son agriculture et de ses services, peu compétitifs.
I. B.
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