Dans le post Facebook que nous reproduisons ci-dessous, l’activiste politique Adnane Belhajamor pense que la situation de non-Etat prévalant actuellement en Tunisie va amener, inévitablement, à une «nouvelle révolution», seul moyen pour «débarrasser le pays des casseurs qui l’ont mis à sac en noyautant l’Etat et en le livrant aux voyous et aux incapables».
La dégradation générale du climat politique et social en Tunisie et l’incapacité totale de ceux qui la gouvernent à assurer un niveau minimum dans la conduite des affaires publiques sont en train de nourrir l’idée que peut-être serait venu le moment d’une insurrection populaire qui balaierait le système du chaos et de la médiocratie qui s’est installé dans le pays depuis dix ans.
C’est vrai que cela serait un saut dans l’inconnu et qu’on peut se retrouver dans un contexte très dangereux de cafouillage, de désordre et de non-Etat. Mais d’un autre côté on se dit que si le pays ne se révolte pas contre la «mandhouma» (Le Système) d’après 2011 et la détruise, il ne pourra pas s’engager dans une logique salvatrice.
De toute manière, la nouvelle révolution ne demandera l’autorisation de personne pour éclater et aujourd’hui toutes les conditions objectives semblent réunies pour l’entraîner.
Beaucoup de risques, des horizons indéchiffrables et l’inconnu certes, mais il faut bien faire sauter les verrous pour au moins débarrasser le pays des casseurs qui l’ont mis à sac en noyautant l’Etat et en le livrant aux voyous et aux incapables.
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