Selon le député Mongi Rahoui, si le mouvement Ennahdha insiste autant sur le sujet des indemnisations, c’est pour deux raisons : par cupidité et pour pouvoir, à l’approche du congrès du parti, corrompre ses adhérents qui sont en colère contre Ghannouchi et son petit clan qui monopolisent les richesses depuis des années.
Ce petit clan se compose notamment, selon Rahoui, des «lécheurs de Ghannouchi», à l’image du président du conseil de la Choura, Abdelkarim Harouni, qui a explicitement appelé, la semaine dernière, à ce que les indemnisations (relatives au prétendu militantisme des nahdhaouis avant la révolution) soient versées avant le 25 juillet, au grand étonnement du peuple tunisien, qui souffre, plus que jamais, actuellement, des crises économique et sanitaire qui dévastent le pays.
«C’est l’État qui va payer ces pots-de-vin avec l’argent public et à travers les institutions étatiques. C’est criminel», a encore regretté le politicien de gauche.
Rahoui a, par ailleurs, rappelé, dans son post Facebook publié hier soir, lundi 12 juillet 2021, que les luttes entreprises par le mouvement islamiste avaient pour objectif d’acquérir le pouvoir, «et ce, en se basant, des fois, sur le terrorisme (à l’instar des opérations de Bab Souika et de Sousse) et, d’autres fois, sur la préparation des coups d’État».
C. B. Y.
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