La justice a décidé, ce matin, de libérer, le député de la coalition islamiste, Maher Zid, dans une première affaire après que ses avocats aient présenté des preuves que celle-ci a été classée, sauf que le député, poursuivi dans une autre affaire avait refusé de quitter le tribunal afin de ne pas se faire arrêter, avant de finir par annoncer qu’il a finalement décidé se rendre à la police…
En effet, dans une vidéo publiée par son avocate Hanen Khemiri, le député, qui a réitéré son opposition aux décisions Kaïs Saïed, comprenant notamment la levée de l’immunité des parlementaires et le gel de l’Assemblée, a annoncé qu’après avoir discuté avec ses avocats, il a décidé de quitter le tribunal de la Manouba, pour se rendre aux agents de la garde nationale qui étaient venus l’interpeller dans le cadre d’une autre affaire.
Selon le député, il s’agit de l’affaire relative aux dépassements enregistrés à l’aéroport de Tunis-Carthage, le 15 mars dernier, connue sous le nom de «Ghazwet El-Matar», lorsque les députés de cette coalition, et à leur tête Seifeddine Makhlouf, ont essayé d’obliger les agents de la police des frontières à permettre à une femme fichée S17 de voyager en Turquie.
«J’annonce que je vais me rendre au agents de police qui attendent près du tribunal et je me rendrai avec mes avocats au procureur du tribunal militaire, bien que nous soyons contre les poursuite des civils par cette partie», a-t-il dit, en appelant au soutien des partisans d’Al-Karama, et en lançant : «Je n’ai pas peur et la prison ne me fait pas je la connaît depuis 30 ans…».
Y. N.
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