Hichem Mechichi avait annoncé, le 26 juillet, qu’il ne comptait pas contester les mesures exceptionnelles du 25 juillet prises par le président de la république, Kaïs Saïed, dont son limogeage, et qu’il renonçait à son poste de chef de gouvernement. Mais aux yeux du président du bloc parlementaire de la coalition Al-Karama, Seifeddine Makhlouf, Mechichi est encore «le chef légal du gouvernement tunisien».
Étant sous la menace de poursuites judiciaires pour diverses affaires et ayant visiblement encore du mal à accepter la réalité, l’avocat et député islamiste a appelé Mechichi, ce mardi 3 août 2021, via Facebook, à recourir au droit pénal international en cas de disparition forcée.
«Tout mal qui lui arrivera aura des conséquences désastreuses pour le putschiste [par allusion à Kaïs Saïed] et tous ceux qui ont participé, planifié, exécuté, comploté et dissimulé», a-t-il menacé.
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