Des membres du conseil municipal de la Soukra (banlieue nord de Tunis), accompagnés de plusieurs habitants et activistes de la société civile, se sont rassemblés, ce mercredi matin, 4 août 2021, devant la municipalité, pour appeler à la démission de la mairesse, Fayrouz Ben Jemâa, et l’ouverture des dossiers de corruption.
De son côté, Mme Ben Jemâa a estimé que la demande des manifestants concernant l’ouverture des dossiers de corruption était tardive, étant donné qu’elle a, elle-même, selon ses dires, appelé, dès la prise de ses fonctions en 2019, l’inspection générale du ministère des Affaires locales et de l’Environnement, la Cour des comptes et le comité général de contrôle affilié à la présidence du gouvernement, à effectuer les travaux de contrôle et d’audit nécessaires auprès d’elle.
Elle a également assuré qu’elle était attachée à la loi en ce qui concerne la mise en œuvre des décisions de justice, notamment celles relatives à la nomination et à la révocation des chefs des services municipaux, ajoutant qu’il existe, cependant, des jugements impossibles à appliquer à cet égard, étant donné que de nouveaux chefs de service avaient été nommés pour succéder à ceux qui ont été remerciés lesquels ont obtenu des décisions d’exécution et de suspension du tribunal administratif.
C. B. Y.
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