Le député, membre du bureau exécutif et président du comité de gestion de la crise politique du mouvement Ennahdha, Mohamed Goumani, a affirmé, ce lundi 16 août 2021, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, que la position de son parti concernant les mesures exceptionnelles du 25 juillet n’a pas changé, mais qu’elle a évolué. Traduire : elle a bel et bien changé.
Goumani a expliqué qu’Ennahdha avait d’abord estimé que les décisions prises par le président de la république, kais Saied, le 25 juillet, représentaient une violation de la constitution et que l’article 80 a été interprété d’une manière arbitraire, notamment en ce qui concerne le gel des activités du parlement.
Et d’ajouter que le mouvement islamiste a adapté sa position en fonction de celle d’une large partie du peuple et de l’élite. Ce qui en dit long, probablement, sur les conflits, en interne, que connaît le parti et, surtout, sur l’absence de positions de principe dans sa stratégie politique et communicationnelle.
Goumani a, par ailleurs, indiqué qu’Ennahdha est pour la formation d’un nouveau gouvernement et la reprise des activités de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), dans les plus brefs délais.
C. B. Y.
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