Depuis Londres, la chaîne Al-Hiwar des Frères Musulmans, dirigée par Azzam Tamimi, l’ami de Rached Ghannouchi, président du mouvement islamiste tunisien Ennahdha, perd ses nerfs suite à l’«échec» (de leur point de vue) de la visite à Tunis, samedi 4 septembre 2021, de la délégation du Congrès américain, qui n’a pas fait pression, comme ils l’espéraient, sur le président Kaïs Saïed, resté plus que jamais attaché aux annonces faites le 25 juillet dernier ayant mis les islamistes hors-jeu. Vidéo.
Inconsolables et aux prises avec une panique certaine, Tunis risquant de sonner définitivement le glas de leur mouvement, les islamistes mentent et manipulent les téléspectateurs en accusant Saïed de faire preuve de «mouhabat» en recevant des délégations étrangères et en privilégiant les étrangers sur les Tunisiens, or c’est de la mauvaise foi absolue.
D’abord parce que il n’y pas une partie aussi proche des étrangers et surtout des Américains que les Frères Musulmans et Ghannouchi au point de recourir à l’appel à l’ingérence.
Ensuite, Kaïs Saïed, en plus des délégations étrangères qu’il est tenu de recevoir dans le cadre de ses missions de premier responsable de la diplomatie tunisienne, a reçu plusieurs délégations d’organisations nationales et garde toujours un lien très fort avec les Tunisiens à travers les visites de terrain et les contacts directs.
Rached Ghannouchi, ancien exilé d’Ealing Broadway, ainsi que son ami qui lui a consacré un livre en 2001, Azzam Tamimi pour ne pas le nommer, devraient se souvenir du célèbre tube du chanteur britannique Freddie Mercury «Another one bites the dust and another one and another one…» (et un autre qui mord la poussière), c’est exactement ce qui leur arrive au point qu’ils en viennent à mentir effrontément.
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