Le nom de Mohsen Marzouk a, encore une fois, comme en 2016, été lié aux paradis fiscaux, après la publication, hier, dimanche 3 octobre 2021, d’une enquête menée par le journal électronique d’investigation, Inkyfada, sur l’affaire Pandora Papers. La réponse du président-fondateur de Machrou Tounes ne s’est, par ailleurs, pas fait attendre. Ce lundi, il a publié un statut Facebook via lequel il s’est exprimé concernant cette affaire.
Des documents montrent, en effet, que le politicien a ouvert une société offshore pendant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle anticipée en 2014, à travers un cabinet basé à Dubaï.
«Baptisée Eagle One Investments Holdings Limited, la société de Mohsen Marzouk est enregistrée le 16 décembre 2014 à Road Town, capitale des îles Vierges britanniques. Cet archipel d’une cinquantaine d’îles, territoire ultramarin du Royaume-Uni, est connu pour être un paradis fiscal, c’est-à-dire un pays où la taxation est faible voire inexistante et où l’opacité règne», lit-on dans l’article d’Inkyfada.
Dans son statut, Marzouk a, d’abord, assuré qu’il avait coopéré en toute transparence avec le journaliste d’Inkyfada chargé de l’enquête, soulignant avoir répondu à toutes ses questions, à deux reprises.
Ensuite, il a dit qu’aucune injection de fonds n’a eu lieu dans la société offshore qu’il a créée, précisant que ses activités avaient pris fin entre fin 2014 et début 2016 et que le rapport d’Inkyfada le confirme ces informations.
«La société a été créée lorsque je me suis trouvé face à la possibilité de reprendre mon travail à l’étranger en tant qu’expert international. Puis, j’ai pris la décision de la fermer après m’être installé [en Tunisie]. Cette société a été créée de façon ordinaire et transparente», a-t-il encore expliqué.
C. B. Y.
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