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Zitoun : «On ne doit jamais être en opposition avec les intérêts de la nation et du peuple, il s’agit alors de lâcheté et de trahison»

Zitoun/Marzouki.

«On peut être en désaccord avec les dirigeants politiques en poste, c’est le rôle de toute opposition. Mais on ne doit jamais être en opposition avec les intérêts de la nation et du peuple, il s’agit alors de lâcheté et de trahison», a indiqué l’ancien dirigeant du parti islamiste Ennahdha, Lotfi Zitoun, en référence aux récentes déclarations de Marzouki (sans le nommer), qui a exprimé, avant-hier sur France 24, sa fierté d’avoir contribué au report du Sommet de la Francophonie, initialement prévu cette année à Djerba…

«Se vanter d’avoir collaboré (et je pèse mes mots) à isoler la Tunisie à l’échelle internationale et à menacer ses intérêts vitaux quels que soient les motifs, peut remonter à la trahison du peuple surtout si l’auteur a occupé un poste avancé et encore plus le poste de la magistrature suprême», a déploré Lotfi Zitoun, dans un post publié, hier, jeudi 14 octobre 2021, sur sa page Facebook.

Notons que l’ancien président provisoire, Moncef Marzouki, fait l’objet d’une plainte déposé par un groupe d’avocats et qu’une enquête a été ouverte par le Procureur général près le tribunal de première instance.

Rappelons aussi que Moncef Marzouki avait participé, à une manifestation organisée à Paris, contre les mesures exceptionnelles du 25 juillet, décidées par le président de la république, qu’il a qualifié de «putschiste» et en lançant : «La France démocratique ne peut être d’aucune façon à côté d’un régime dictatorial. C’est dans l’intérêt de la France et de la Tunisie que ce coup d’État raté se termine le plus vite possible. Je demande à nos amis français de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que cette parenthèse soit fermée, que la constitution soit remise en scène et que le gouvernement revienne à la charge…»

En réaction, le chef de l’Etat, Kaïs Saïed avait réitéré son opposition contre toute intervention étrangère en Tunisie et appelé à l’ouverture d’une enquête sur les déclarations de Marzouki, qui se verra retirer son passeport diplomatique.

Y. N.

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