Le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, vient d’officialiser la remise à la retraite obligatoire de 20 hauts cadres de la sécurité, annoncent nos confrères d’Acharaa Al-Magharibi.
La liste comprend certains hauts cadres ayant bénéficié récemment de promotions décidées par le président de la république, Kais Saïed, mais la plupart sont soupçonnés d’appartenance à ce qui est appelé l’appareil sécuritaire parallèle du parti islamiste Ennahdha.
La liste comprend Zouhair Seddik, directeur général de la Sûreté nationale, nommé par l’ancien chef de gouvernement Hichem Mechichi et maintenu à son poste après l’annonce des «mesures exceptionnelles» par le président Kais Saied, le 25 juillet dernier.
La liste comprend aussi les noms de Fathi Beldi, dont le nom a été longtemps associé à l’appareil sécuritaire secret d’Ennahdha, ainsi qu’Abdelkarim Labidi, autre proche du parti islamiste, Lazhar Longo, nommé par Mechichi, Mehrez Zouari et Wahid Toujani, anciens collaborateurs de Ali Larayedh, et Imed Ghodbani, directeur général de la sécurité nationale pendant la période du gouvernement de Mehdi Jomaa.
Autres cadres mis à la retraite obligatoire : Mustapha Ben Amor, Sami Abdessamad, Ezzeddine Khelifi, Hamza Ben Aouicha, Lotfi Esseghir, Mohamed Ali Ben Khaled, Bilal Mannai, Mokhtar Hammami, Rached Bettaieb et Mohamed Ali Laroui.
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