Une conférence de presse a été organisée cet après-midi, jeudi 2 décembre 20221, par la police italienne afin d’en dire plus sur le Tunisien de 25 ans, lié à l’organisation terroriste de l’État islamique (Daech), qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international en vue de son extradition, émis par le tribunal de Tunis pour terrorisme et qui a été arrêté à Venise, en Italie.
Arrêté par l’Unité des enquêtes générales et des opérations spéciales (Digos), relevant de la police de Venise et de Gorizia, sous la coordination de la Direction centrale des forces de prévention, R. F. avait débarqué illégalement à Lampedusa en septembre dernier, via un bateau transportant 14 autres tunisiens.
En arrivant au centre,où il a passé la période de quarantaine (en prévention à la pandémie du Covid-19) il s’était présenté sous une fausse identité et avait été transféré dans un autre centre d’accueil à Venise, précise les autorités italiennes, citée par des médias locaux, en ajoutant que le Service de coopération policière internationale (SCIP) a, entre temps, informé la Direction centrale de la police de prévention que «les autorités tunisiennes, qui étaient à la recherche de R.F. , avaient signalé la probable présence en Italie d’un de leurs citoyens, lié à l’organisation terroriste de l’État islamique- Daech et que la justice a émis un mandat d’amener à son encontre».
L’individu en question a été surveillé de près et les recherches ont confirmé qu’il s’agit bien de R. F., objet d’un mandat d’arrêt international.
L’Italie n’aurait pas été la destination finale prévue par le terroriste présumé, qui comptait s’installer Europe du Nord, annonce-t-on encore lors de cette conférence, en affirmant que le concerné avait demandé, en arrivant en Italie, à entrer dans le circuit international des demandeurs d’asile et «qu’aucune activité préparatoire à des attentats n’a été trouvée».
Placé en détention, R.F. sera désormais expatrié en Tunisie, ajoute encore la même source.
Y. N.
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