L’ancien membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Sami Ben Slama, a tiré à boulets rouges, ce mardi 7 décembre 2021, sur le mouvement Ennahdha, l’accusant d’avoir saboté l’Etat tunisien et gâché la transition démocratique dans le pays.
Et d’ajouter qu’après la révolution en 2011, Mohamed Ghannouchi (qui occupait le poste de premier ministre) avait peur d’Ennahdha et qu’il a, pour cette raison, «permis aux coupables qui lui appartiennent de revenir de l’étranger et aux terroristes condamnées dans l’affaire Soliman de bénéficier d’une amnistie législative générale et d’occuper des postes importants dans la fonction publique».
Dans le même contexte, il a rappelé ce qui s’est passé en 2012 devant la mosquée Al-Fath, à Tunis, lorsque le ministre de l’Intérieur de l’époque, le Nahdhaoui Ali Larayedh, avait permis au terroriste dangereux Abou Iyadh de s’enfuir.
Ben Slama a, d’autre part, fermement dénoncé l’organisation par Ennahda d’un communiqué de presse, hier, pour répondre aux accusations portées contre le mouvement, concernant les contrats de financement extérieur et de lobbying, estimant que c’était «insolent et indécent».
«Au lieu de rechercher les coupables dans leurs rangs, ils s’adressent à l’opinion publique pour parler du développement et de leurs réalisations illusoires», a-t-il poursuivi.
C. B. Y.
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