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Rafik Bouchlaka : «La constitution de Kaïs Saïed sera un torchon»

Rafik Bouchlaka posant sur la muraille de Chine.


Rafik Bouchlaka, gendre du chef du mouvement islamique Ennahdha, Rached Ghannouchi, le président de l’Assemblée dont les travaux ont été suspendus depuis le 25 juillet dernier, poursuit ses attaques frontales et sans ménagement contre le président de la république, Kaïs Saïed.

Dans un post Facebook publié hier soir, samedi 11 décembre 2021, le gendre de son beau-père, a commenté la déclaration du chef de l’Etat, lors de sa rencontre, jeudi, avec 3 professeurs de droit constitutionnel, sur la constitution de 2014, qui n’aurait plus, selon lui, aucune légitimité et ne saurrait fonder un vrai système démocratique.

L’ancien ministre des Affaires étrangères (dans le gouvernement de Hamadi Jebali de décembre 2011 à mars 2013) a écrit : «Kaïs Saïed n’a plus le choix qu’entre deux options, soit se soumettre au texte de la constitution de 2014 et abandonner ses illusions de fonder un système politique personnel à façade conseilliste ou basé sur des comités populaires comme celui de Kadhafi, soit faire face à un mouvement populaire implacable porté par les forces démocratiques (les vraies et non les fausses), étant désormais un président qui a perdu sa légitimité en usurpant le pouvoir par la force armée».

L’époux de Soumaya Ghannouchi, qui ne s’encombre pas de nuances, n’explique pas comment Saïed a pris le pouvoir par la force, l’armée nationale ayant toujours gardé, jusque-là, sa bienveillante neutralité, refusant de se laisser entraîner dans les méandres de la politique. Mais ce pseudo-universitaire, qui se dit titulaire d’un doctorat en sciences politiques obtenu en Grande-Bretagne, sans qu’on ait pu trouver une trace de son «diplôme», ne montre aucune rigueur académique, intellectuelle ou même morale et ne sait qu’asséner ses «certitudes» de militant islamiste dont le dogmatisme n’a d’égal que la fourberie.

Dans le commentaire cité ci-haut, Rafik Bouchlaka, qui suit les actualités tunisiennes depuis son exil doré à Londres, où il fuit la justice tunisienne le poursuivant dans deux affaires de corruption, conclue avec ce style péremptoire et expéditif qu’on lui connaît que la nouvelle constitution, que Kaïs Saïed «entend tailler à sa mesure et avec sa bande de faux juristes, sera un  »chouliqa » (torchon) sans intérêt que personne ne reconnaîtra en dehors de son équipe au palais de Carthage et de ses coordinations déchaînées».

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