Désormais, l’autorisation de la présidence du gouvernement sera nécessaire, pour les ministres, directeurs généraux, directeurs et responsables de la fonction publique et du secteur public pour négocier avec les parties syndicales.
C’est ce qui ressort d’une circulaire émise par la Kasbah le 9 décembre et publiée ce jeudi 16 décembre par Mosaïque FM.
La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a ainsi annulé une autre circulaire datant du 28 mars 2014, à l’époque de l’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomaa, qui permettait aux responsables susmentionnés de négocier librement avec les syndicats.
L’objectif de cette mesure est évidemment économique : le gouvernement cherche à appliquer des restrictions budgétaires en vue d’«arrêter l’hémorragie» et de rationaliser les dépenses publiques. Néanmoins, cela ne risque pas de plaire à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
C. B. Y.
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