Le secteur de l’aviculture est en ébullition : producteurs, distributeurs, commerçants et citoyens, dont les intérêts divergents, expriment des doléances aux antipodes les unes des autres, et les autorités ne parviennent pas à arbitrer dans le sens d’une meilleure maîtrise du prix à la vente au détail.
Dernier son de cloche entendu, celui du secrétaire général de la Fédération nationale des éleveurs de volailles, Radhouane El-Gharfi, qui a expliqué que des œufs sont disponibles sur le marché, mais le ministère du Commerce recourt au harcèlement pour traiter ce dossier et n’écoute pas les gens de la profession pour déterminer la marge bénéficiaire de chacun : «Dans le prix d’un quartier d’œufs, c’est le fermier qui est perdant».
El-Gharfi a ajouté, dans une déclaration à Radio Med, hier, mardi 21 décembre 2021, que les œufs sont vendus à un prix inférieur au coût de production, indiquant que le problème avec le ministère du Commerce réside justement dans la détermination de ce coût.
Il a également indiqué que la crise des œufs est provoquée, et que l’œuf coûte 250 millimes à l’éleveur, soulignant que l’intransigeance du ministère du Commerce conduira à l’importation d’œufs, en précisant que sa fédération appelle à vendre un œuf pour 300 millimes.
I. B.
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