Saïda Akremi, épouse du dirigeant du parti islamiste Ennahdha Noureddine Bhiri, a annoncé, ce mercredi 5 janvier 2022, avoir décidé d’entrer en sit-in ouvert, à l’hôpital Habib Bougatfa à Bizerte, où son mari est hospitalisé.
Autorisée à rendre visite à son mari, Saïda Akremi a annoncé qu’elle compte rester à l’hôpital avec ses enfants, auprès de leur père hospitalisé après la détérioration de son état de santé le soir même de sa mise en résidence surveillée, dans le cadre d’une enquête relative à l’octroi illégal de documents officiels tunisiens à des étrangers, une affaire à caractère terroriste, selon le ministre de l’Intérieur.
Ce dernier a décidé cette mesure le 30 décembre dernier, et l’a appliquée le lendemain matin, à l’encontre de Bhiri et de Fathi Baldi ancien cadre sécuritaire, qui a notamment occupé le poste de conseiller de l’ancien ministre de l’Intérieur nahdhaoui Ali Larayedh.
«Je vais rester ici et je compte partir uniquement avec mon mari : soit on rentre tous à la maison, soit on rentre tous dans des cercueils…mais je ne vais pas quitter l’hôpital sans mon époux», a notamment lancé Akremi dans une déclarations aux médias.
Notons que Bhiri a accepté, cet après-midi, d’être mis sou sérum, sachant que son état s’était dégradé, selon les médecins qui le prennent en charge en réanimation, et qui ont affirmé que le concerné risquait à ce stade de faire un AVC, d’autant qu’il a des antécédents et qu’il souffre de maladies chroniques. Il n’était cependant pas «entre la vie et la mort» comme indiqué par Samir Dilou
Cependant, Bhiri, qui est en grève de la faim sauvage depuis 5 jours, refuse toujours de se nourrir et de prendre ses médicaments…
Y. N.
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