Samir Dilou a annoncé ce vendredi 7 janvier 2022, que sa consœur Saïda Akremi, épouse du dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri a été convoquée par la Brigade d’investigations criminelles de la Cité El-Khadhra, pour être entendue en tant que plaignante dans l’affaire de son mari, en résidence surveillée depuis le 31 décembre dernier.
L’épouse de Bhiri, avocate de son état, a été convoquée afin d’être entendue suite à la plainte qu’elle a déposée «suite l’enlèvement de son mari, notamment pour détention arbitraire et disparition forcée», a écrit Dilou, en référence à la mesure de mise en résidence surveillée décidée par Taoufik Charfeddine le ministre de l’Intérieur, et ce, dans le cadre d’une affaire à caractère terroriste, liée à l’octroi de documents officiels tunisiens à des étrangers.
Dilou a ajouté que des avocats ont également saisi la justice contre le ministre de l’Intérieur et le gouverneur de Bizerte (où Bhiri a été placé en résidence surveillée) «pour crime d’enlèvement et de séquestration», a-t-il encore écrit.
Rappelons que Bhiri est actuellement hospitalisé à l’hôpital Habib Bougatfa à Bizerte, où il poursuit sa grève de la faim, refusant de se nourrir et de prendre ses médicaments, alors qu’il souffre de maladies chroniques.
On notera par ailleurs que Charfeddine a également décidé la même mesure à l’encontre d’un ancien cadre sécuritaire, répondant au nom de Fathi Balid et qui occupait le poste de conseiller du dirigeant nahdhaoui Ali Larayedh lorsqu’il était à la tête du ministère de l’Intérieur et qui est suspecté dans la même affaire que Bhiri.
Y. N.
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