Nous revoilà, 11 ans après la révolution, en train de commenter des infos dignes de l’époque de Ben Ali. En l’occurrence, des abus policiers ont été observés, le 14 janvier dernier, ancienne date de la fête officielle de la révolution, contre des journalistes Tunisiens et internationaux.
«Plusieurs journalistes, notamment des correspondants de la presse française et internationale, ont été victimes de violences alors qu’ils couvraient les manifestations qui se sont tenues à Tunis le 14 janvier 2022. Cela n’est pas acceptable», lit-on sur le site de l’ambassade française en Tunisie.
«La France souligne son attachement à la liberté d’information et à la liberté de la presse, en Tunisie comme partout dans le monde», lit-on encore.
Signalons, tout de même, que la France n’ose pas faire ce genre de remarques à l’encontre de nations gouvernées par des dictateurs et où la liberté de la presse et celle d’expression sont totalement bafouées, à l’instar des pays du Golfe.
Rappelons qu’hier, lundi 17 janvier 2022, l’ambassadeur français en Tunisie, André Parant, a reçu le journaliste français Mathieu Galtier, agressé par des policiers alors qu’il couvrait, vendredi dernier, une manifestation organisée par les opposants au président de la république, Kaïs Saïed.
C. B. Y.
L’ambassadeur français en Tunisie exprime sa solidarité avec le correspondant de « Libération »
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