Les recherches se poursuivent pour arrêter les suspects qui ont injecté une substance inconnue à des élèves (cinq filles âgées de 8 à 11 ans) près de différents établissements scolaires à Tozeur, Tunis et Gafsa. Le ministère de la Femme et de la Famille et de l’Enfance est entré en ligne et les victimes ont été prises en charge par la délégation de la Protection de l’Enfance.
Dans un communiqué publié ce vendredi 21 janvier 2022, le ministère affirme avoir reçu un premier rapport de la délégation générale de la protection de l’enfance faisant état de 5 incidents similaires : le premier à Tozeur, 3 à Tunis et un autre à Gafsa, en précisant que les victimes ont été transférées à l’hôpital et ont été soumises à des analyses.
A ce stade de l’enquête, les premières analyses ont révélé que les seringues ne contenaient ni drogue ni aucune substance suspecte, bien qu’une trace de piqûre a été découverte sur les victimes, qui ont été prises en charge pour un suivi psychologique, ajoute la même source.
La ministre Amel Belhaj Moussa a indiqué que l’affaire fait l’objet d’un suivi particulier, tout en affirmant que les délégations régionales de l’enfance coordonnent avec les autorités sécuritaires, judiciaires, éducatives et sanitaires dans le cadre de l’enquête.
Rappelons que le premier incident a été enregistré à Tozeur, le 7 janvier et que l’élève a affirmé qu’il s’agit d’une femme qui la tirée par le bars avant de la piquer et de fuir. Quelques jours après, c’est à Tunis (Bab El-Khadhra) que les mêmes faits se sont reproduits près d’un publinet, situé en face d’un établissement scolaire et qu’il s’agissait d’un homme âgé d’une quarantaine d’années, selon les témoignages des élèves.
Quant à la cinquième victime, une collégienne à Gafsa, elle a affirmé qu’une dame portant une blouse blanche a prétendu avoir été chargée de la vacciner contre le coronavirus, alors que le collège, alerté par les parents, a nié avoir lancé une campagne de vaccination pour ses élèves…
Y. N.
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