Si on en croit l’ancien dirigeant nahdhaoui, Abdellatif Mekki, le président de la république, Kaïs Saïed, s’est opposé, ces dernières semaines, à ce que le président du parlement suspendu et du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, soit assigné à résidence.
Intervenu, ce mardi 25 janvier 2022, sur Mosaïque FM, l’ancien ministre de la Santé publique a affirmé que le nom de Ghannouchi figurait sur une liste de politiciens destinés à être assignés à résidence, préparée dans le cadre de ce qu’il a appelé «la lutte des clans pour l’influence au Palais de Carthage», assurant qu’il tient cette information de «sources dignes de confiance».
Mekki a, par ailleurs, estimé que la démission de la directrice du cabinet présidentiel, Nadia Akacha, hier, de son poste, est due à la présence de décisions partielles d’ici et d’ailleurs autour desquelles des conflits se sont créés entre les clans de Carthage, excluant une relation éventuelle entre cette démission et le refus de Saïed de placer Ghannouchi en résidence surveillée.
D’ailleurs, selon Mekki, ce n’est pas Nadia Akacha qui est derrière la suggestion d’assigner l’islamiste à résidence, ajoutant qu’elle a même cherché à rester en contact avec ce dernier, à travers un intermédiaire, après le 25 juillet.
C. B. Y.
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