L’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) a décidé d’envoyer une correspondance à la présidence de la république, la présidence du gouvernement, et au ministère des Finances, pour demander des clarifications concernant le cadre juridique des prochaines échéances électorales annoncées, en décembre dernier, par le chef de l’Etat, Kaïs Saïed, ainsi qu’une mise à sa disposition des fonds nécessaires en vue de gérer ces rendez-vous électoraux.
Il s’agit de sonder les autorités pour savoir «si l’on optera pour la loi en vigueur, ou si une nouvelle loi sera appliquée».
C’est ce qu’a indiqué, ce mardi 1er février 2022, Mohamed Tlili Mansri, membre de l’Isie, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, précisant que le président de l’instance, Nabil baffoun, a été chargé de se concerter avec la présidence de la république à cet effet.
Pas sûr, néanmoins, que l’idée soit bien accueillie par le président Saïed, et ce, du fait des erreurs, probablement pas innocentes, commises par l’Isie lors des élections de 2019.
M. Mansri a, par ailleurs, assuré que l’Isie est «totalement prête» pour les prochaines échéances électorales, et qu’est dotée des ressources humaines et logistiques nécessaires pour mener à bien les divers aspects reliés à l’organisation de ces élections.
C. B. Y.
Donnez votre avis