Le membre du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Ali Be Mansour, a considéré que le 7 février 2022 restera «une journée noire dans l’histoire de la Tunisie», étant marquée par la fermeture (par les forces de l’ordre) du siège du Conseil, et ce, suite à un «discours nocturne» du président de la république, Kaïs Saïed, sans même que la décision qu’il a annoncée n’ait été écrite.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, il a ajouté que cela a représenté une atteinte au pouvoir judiciaire et à plusieurs générations de militantisme
M. Ben Mansour a, par ailleurs, affirmé que les autres membres du Conseil vont rallier le siège du CSM dans quelques heures, certainement pour protester contre sa fermeture.
Rappelons que dans la nuit séparant le samedi et le dimanche derniers, le chef de l’Etat a indiqué, depuis le siège du ministère de l’Intérieur, que le CSM peut se considérer comme faisant partie du passé. Ce matin le siège du Conseil a été fermé, cadenassé et encerclé par des policiers. Toutefois, selon Brahim Bouderbala, bâtonnier des avocats, cela ne signifie pas qu’il a été dissous.
C. B. Y.
Saïed : «Le Conseil de la magistrature peut se considérer comme faisant partie du passé»
Tunisie : Le siège du CSM encerclé par des policiers et interdit d’accès
Tunisie : Brahim Bouderbala soutient Kaïs Saïed et affirme que le CSM n’a pas été dissous
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