Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, a souligné, hier soir, lundi 21 février 2022, le refus de son organisation de toute levée éventuelle des subventions ou de réduction de salaires dans la fonction publique, dans le cadre de son commentaire sur les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI).
Intervenu sur la télévision nationale, le syndicaliste a estimé qu’il y a des contradictions dans le discours sur la levée des subventions, au vu des bas salaires et de la pauvreté en Tunisie, affirmant qu’il n’y a pas de place pour un gel des salaires pour une période de 5 ans.
Et d’ajouter qu’il n’est pas possible de faire progresser la situation du pays sans une stabilité politique pouvant créer un climat positif pour attirer les investisseurs.
Dans ce contexte, il a appelé les forces politiques qui qualifient les mesures du 25 juillet de «coup d’État» et qui exigent le retour de l’activité parlementaire à réviser leurs positions, pour l’intérêt du pays, affirmant que «le parlement fait désormais partie du passé».
Il a également invité le président de la république, Kaïs Saïed, à rectifier sa position sur certaines questions, affirmant que «c’est la clé pour parvenir à une percée dans la situation politique actuelle du pays».
Taboubi a, par ailleurs, insisté sur l’importance de la justice et de l’équité dans le dossier des assassinats politiques.
C. B. Y.
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