La crise financière, économique et sociale est en train de s’aggraver pendant la prolongation délibérée des mesures exceptionnelles du 25 juillet, a estimé, aujourd’hui, mardi 1er mars 2022, le Parti destourien libre (PDL), mettant en garde contre le pouvoir unilatéral du président de la république, Kaïs Saïed, «dans le but de réaliser des projets politiques personnels».
Le parti, favorable à la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et à des législatives anticipées a, dans le même contexte, fait part de son inquiétude à propos des «graves répercussions des décisions gouvernementales successives d’augmenter le prix du carburant», ajoutant que cela va mener à la hausse du coût de la production et la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens.
«Le gouvernement actuel, désigné par décret présidentiel va à l’encontre des dispositions de l’article 80 de la Constitution et est dépourvu de tout soutien politique et social lui permettant de s’engager auprès des Tunisiens à mettre en œuvre des programmes de réforme à long et moyen terme», lit-on encore dans le communiqué du PDL.
Le parti de Abir Moussi a, par ailleurs, annoncé une marche suivie d’un rassemblement de protestation, le 13 mars courant, à Tunis, pour réclamer un calendrier précis sur la fin des délais des mesures exceptionnelles.
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