Le parti islamiste Ennahdha a annoncé, ce jeudi 31 mats, son refus de la décision relative à la dissolution de l’Assemblée, annoncée hier par le président de la république Kaïs Saïed.
Dans un communiqué publié ce jeudi 31 mars 2022, à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, Ennahdha a indiqué que cette décision représente une «persistance dans le démantèlement de l’État et de ses institutions et une nouvelle violation de la Constitution qui stipule clairement dans son article 80 que le Parlement reste ouvert».
Le parti islamiste est également revenu sur la séance plénière organisée, mercredi matin, en affirmant que celle-ci est «légale et légitime», tout en rappelant que sur les 121 députés (gelés) 116 ont voté pour l’annulation des mesures exceptionnelles décidées le 25 juillet dernier par le chef de l’Etat.
«Mettre fin à l’État d’exception ne constitue pas un conflit de légitimité mais un retour à une institution élue par le peuple », lit-on encore dans le communiqué du parti de Ghannouchi, qui a appelé à tenir les institutions de l’Etat à l’écart de tous les conflits politique et des règlements de compte.
On notera que le président de la République Kaïs Saïed a annoncé, hier soir, à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité nationale, la dissolution du Parlement dont les activités avaient été suspendues le 25 juillet dernier et qu’un décret présidentiel à ce propos a été publié, le soir même, dans le Journal officiel de la République tunisienne (Jort).
Y. N.
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