Le chef du parti islamiste Ennahdha Rached Ghannouchi, s’est finalement rendu, aujourd’hui, vendredi 1er avril 2022, à la brigade antiterroriste, qui l’a convoqué à comparaître dans le cadre de l’enquête ouverte après qu’il ait organisé, il y a deux jours, une session plénière à distance de l’Assemblée, alors gelée, et dont la dissolution a été annoncée le soir même par le chef de l’État.
Dans un post diffusé sur sa page Facebook, Ghannouchi affirme avoir répondu à cette convocation «par respect à la justice», tout en réaffirmant son opposition aux mesures décidées par le président qu’il a qualifiées d’illégales et en accusant ce dernier «d’instrumentaliser la justice pour régler ses comptes avec ses opposants»…
Pour soutenir Ghannouchi, des dirigeants islamistes se sont rassemblés devant ladite brigade où il doit comparaître, à l’instar de Samir Dilou, Seifeddine Makhlouf, entre autres anciens députés et opposants du président.
Rappelons que Kaïs Saïed a estimé que la séance plénière organisée par le Parlement gelé et à l’issue de laquelle les participants ont annoncé l’annulation des mesures exceptionnelles, est une tentative de coup d’Etat en affirmant que les concernés seront poursuivis en justice, tout en annonçant la dissolution de l’Assemblée.
Y. N.
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