L’ancien membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Zaki Rahmouni, a exprimé son soutien au décret-loi n°2022-22 amendant la loi organique relative à l’instance, estimant que cet amendement l’aidera à être véritablement indépendante, «et non pas à devenir celle du président de la république, comme le prétendent certains».
Intervenu, ce lundi 25 avril 2022, sur Shems FM, M. Rahmouni a, dans le même contexte, affirmé que le président de la république, Kaïs Saïed, n’a aucune intention de dominer les personnes ni l’Isie.
Il a, par ailleurs, estimé que la désignation d’un nouveau président de cette instance par le chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de la situation exceptionnelle que connaît aujourd’hui la Tunisie. Une situation qui date depuis 8 mois, pour rappel.
Rahmouni a, d’autre part, critiqué le président de l’Isie, Nabil Baffoun, qui aurait dû, selon lui, «faire preuve de l’impartialité que requiert son poste, au lieu de jouer le rôle de la Cour constitutionnelle et donner son avis sur les décisions du président de la république, qu’elles respectent ou non la constitution».
Il a également dit qu’il était prêt à répondre présent au cas où on l’appellerait à faire partie de la nouvelle composition de l’instance constitutionnelle. Ce qui explique possiblement la complaisance dont il a fait preuve, à travers l’interview, à l’égard de Kaïs Saïed…
C. B. Y.
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