Publié par l’organisation Reporters sans frontières (RSF), ce mardi 3 mai 2022, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le classement mondial relatif à ce droit universel a connu une vraie chute de la Tunisie, qui est passée du 73e au 94e rang.
RSF explique cette régression par les répercussions des mesures politiques exceptionnelles prises par le président de la république, Kais Saïed, le 25 juillet 2021. En effet, depuis, au moins deux journalistes ont été arrêtés pour avoir critiqué le chef de l’Etat et/ou son ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine.
«Une restriction claire sur la ligne éditoriale des médias publics et sur certains médias privés. Il y a une plus grande facilité à arrêter des journalistes, à les mettre en garde à vue et même en prison, comme on l’a constaté ces derniers mois. C’est ce qui pourrait expliquer aussi le recul de la Tunisie», a développé le représentant de RSF pour l’Afrique du nord, dans une déclaration médiatique.
C. B. Y.
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