Le parti Al Massar a publié un communiqué, ce mardi 24 mai 2022, à travers lequel il a exprimé son refus d’amender la constitution ou d’en rédiger une nouvelle pendant cette période exceptionnelle, soulignant également son rejet du référendum national, qui ne respecte pas, selon le texte du communiqué, les conditions minimales de transparence et d’intégrité.
Al Massar a, par ailleurs, commenté la publication du décret présidentiel n° 30 annonçant la création du «comité national consultatif pour une nouvelle république». Selon le parti, cette approche, contre laquelle il avait précédemment mis en garde, vidait le dialogue de son contenu, en excluant les partis politique, en marginalisant le rôle des organisations nationales, et en s’appuyant sur des résultats préalables basés sur la consultation nationale.
Le parti a, d’autre part, valorisé ce qu’il a qualifié de «position nationale et responsable» de la part de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui vise, selon lui, à sauver le pays de sa crise politique, économique et sociale aux côtés des forces démocratiques et progressistes.
Et d’appeler le président Saïed à «faire prévaloir le langage de la raison et à mettre fin à la politique du fait accompli. Et ce, en appelant à un dialogue participatif auquel les partis politiques et les organisations nationales contribuent, afin de trouver des solutions urgentes aux crises économique, sociale et politique, de sortir de cette période exceptionnelle et de rompre enfin avec une décennie marquée par la corruption, le terrorisme et l’impunité».
C. B. Y.
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