«Après avoir assuré aux secrétaires généraux de plusieurs partis que les partis ne seront pas exclus [du dialogue national], pourquoi le président de la république [Kaïs Saïed] les a-t-il finalement exclus du décret [no 30] ? Tout dialogue sans partis échouera», a regretté, aujourd’hui, mercredi 25 mai 2022, la dirigeante et ancienne députée du mouvement Echaâb, Leila Haddad.
Dans une déclaration accordée à Shems FM, Haddad a ajouté que Saïed avait dit au secrétaire général de son parti, Zouhaïr Maghzaoui, que les partis soutenant le processus du 25 juillet ne seront pas exclus.
Elle a, par ailleurs, souligné que le dialogue doit être sérieux et que le chef de l’Etat doit s’adresser à l’opinion publique pour l’informer de l’implication des partis soutenant le 25 juillet, «lequel doit être un point focal dans tous les dialogues».
Et d’estimer que le décret présidentiel relatif à la création d’un organe national indépendant appelé «Comité national consultatif pour une nouvelle république» est devenu caduc après que les doyens des facultés de droit ont refusé de faire partie du comité de rédaction de la nouvelle constitution.
«Il aurait été préférable que le Président de la république les convoque et communique avec eux avant de prendre sa décision et de la publier dans le Jort», a-t-elle ajouté.
Haddad a, sur un autre plan, affirmé que Saïed avait assuré à Maghzaoui qu’il n’avait aucune intention d’instaurer un système politique fondé sur la construction par la base.
C. B. Y.
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