Le parquet du Tribunal de première instance de Tunis a autorisé la direction de la prévention sociale relevant de la police judiciaire à placer en garde à vue un étranger d’origine sub-saharienne, pour exploitation d’un centre d’appels offrant des services à caractère sexuel.
C’est ce que rapporte, ce mercredi 1er juin 2022, la radio Mosaïque FM, ajoutant que le propriétaire du centre récolte près de 100.000 dinars par mois.
Le centre d’appels en question se situe à Bab Bhar, à Tunis.
Une jeune femme tunisienne , qui serait chargée par le propriétaire, de recruter des femmes, à travers des annonces publiées sur Facebook, a également été placée en garde à vue.
Par ailleurs, un intermédiaire maghrébin se charge d’établir le lien entre le centre et les communications avec le monde entier, notamment les pays arabes, pour des échanges téléphoniques à caractère sexuel ave les travailleuses du centre.
Le propriétaire a reconnu qu’il possédait en tout trois centres d’appel de ce type, deux en Tunisie et un à Madagascar.
Reste à savoir qu’est-ce qui est interdit par la loi dans tout ça, et surtout pourquoi (du moment où ces services sont offerts à des adultes consentants).
C. B. Y.
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