Les manifestants et des activistes de la société civile ainsi que des militants de plusieurs partis ont dénoncé la répression policière, lors du rassemblement contre le référendum du 25 juillet, organisé ce vendredi 22 juillet 2022 à l’Av. Bourguiba à Tunis, tout en mettant en garde contre le retour de la dictature en Tunisie.
Plusieurs organisations et associations, ainsi que les partis menant la campagne nationale contre le référendum ont manifesté pour exprimer leur rejet du projet de la nouvelle constitution et dénoncer la voie adoptée par le président de la république Kaïs Saïed depuis le 25 juillet 2021, accusé de «chercher à avoir la mainmise sur tous les pouvoirs et à instaurer un régime dictatorial, portant atteinte aux droits et aux libertés».
Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de coups de matraque pour disperser les manifestants, dont certains ont été arrêtés, sachant que des agents ont également aspergé, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Mehdi Jelassi, de gaz lacrymogène en plein visage, et qu’il a été pris en charge par les équipes de la protection civile.
«Ces agressions et cette violence démontrent le danger du régime que cherche à installer le chef de l’Etat et représente une véritable atteinte aux droits et aux libertés et en particulier à la liberté d’expression et celle des médias, d’autant que d’autres journalistes ont également été agressés», dénoncent les activistes de la société civile, qui ont pointé du doigt «un régime dictatorial en marche».
Y. N.
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