Le mouvement Azimoun, présidé par l’ancien député Ayachi Zammel, qui a dénoncé la détérioration de la situation générale en Tunisie, a appelé le chef de l’Etat à un «dialogue national sérieux et responsable» afin de mettre en place la nouvelle loi électorale en vue d’organiser les législatives et une élection présidentielle anticipée afin de sortir le pays de la crise.
Dans un communiqué publié jeudi 11 août 2022, Azimoun a exprimé son regret et son inquiétude face à la détérioration générale de la situation en Tunisie et en particulier sur le plan économique, incombant cela à «un manque d’expérience des dirigeants politiques et un entêtement du président de la république», tout en déplorant un retour à l’autoritarisme et à la prise de décisions unilatérales, citant notamment la dissolution de plusieurs institutions constitutionnelles.
Le mouvement qui alerté sur la gravité de la situation économique, l’inflation, l’endettement et la cherté de la vie, a appelé le chef de l’Etat «à saisir l’occasion pour revoir la voie qu’il a emprunté et à reconnaître que la Tunisie doit rester un Etat de droit, à ne pas mettre en vigueur la nouvelle constitution controversée», ainsi qu’à convoquer des élections présidentielles et législatives.
«Il est nécessaire de se réunir autour d’un programme national de sauvetage loin des calculs et intérêts personnels et partisans», ajoute encore Azimoun.
Y. N.
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