D’après une récente étude canadienne, sur plus de 200 000 patients, environ 1 hypertendu sur 3 n’est pas observant sur la prise médicamenteuse. Les patients ont du mal à intégrer un traitement pour réduire un risque potentiel notamment en l’absence de symptômes. La sanction est malheureusement double car la non-adhérence médicamenteuse augmente le risque cardio-vasculaire et coûte cher à la communauté.
C’est Dr Faouzi Addad, professeur en cardiologie, qui a cité les conclusions de cette étude dans un post Facebook publié aujourd’hui, jeudi 18 août 2022, en ajoutant qu’«aucun facteur prédictif de non adhérence n’a été identifié dans ce travail». On peut donc parler d’«attitude imprévisible», ce qui la rend d’autant plus dangereuse.
«La non-adhérence primaire ou secondaire est malheureusement très fréquente aussi dans notre pays. J’avais préconisé la fabrication du ‘‘médicament intelligent’’ capable de rappeler au patient l’intérêt et le timing de sa prise, afin de renforcer l’observance. Malheureusement personne n’a encore suivi cette idée relativement simple à mettre en œuvre», écrit Pr Addad, dans son post, tout en rappelant à tous les patients atteints d’hypertension de ne pas oublier de prendre régulièrement leurs médicaments en utilisant, par exemple, les alarmes des téléphones.
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