L’historien et universitaire Mhamed Hassine Fantar a critiqué, ce mardi 6 septembre 2022, à quelques jours de la rentrée scolaire, l’existence et la survie des institutions religieuses (communément appelées «kouttabs»), estimant qu’il n’est pas normal que les enfants tunisiens soient encore divisés, à notre époque, entre les jardins d’enfants et ces pseudo-écoles rétrogrades.
«N’est-il pas dangereux pour nos enfants d’être divisés entre les jardins d’enfants et les kouttabs ? Les jardins d’enfants aspirent au progrès et à l’avancement, ce qui a été démontré par Ons Jabeur et Basma Belhaj Kacem. Toutes les deux sont des étoiles qui brillent dans le ciel du monde […]. Mais il y a encore dans notre pays ceux qui aspirent à la rétrogradation et ses partisans qui appellent à imiter les ancêtres et à rejeter l’évolution vers le mieux», a écrit Fantar sur son profil Facebook.
Et d’ajouter : «J’ai eu de la peine quand j’ai appris que les kouttabs subsistent dans notre pays et qu’il soient entretenus par le ministère des Affaires religieuses. Alors, le peuple a-t-il choisi la politique consistant à répartir ses enfants sur les jardins d’enfants et les kouttabs ? Où sont ceux qui croient aux bienfaits de l’unité nationale ?».
C. B. Y.
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