Lors d’une conférence de presse organisée ce lundi 19 septembre 2022, les cinq partis politiques de l’opposition, à savoir, Al-Qotb, Al-Joumhouri, Attayar, le Parti des travailleurs et Ettakatol ont annoncé qu’ils comptent boycotter les prochaines législatives.
Tout en réitérant leur opposition à la politique du président de la république, Kaïs Saïed, les cinq partis, qui se présentent comme la «coalition de défense des droits et des libertés», ont dénoncé la nouvelle loi électorale publiée dans le Jort, jeudi dernier, estimant que celle-ci contient des articles contraires à la démocratie.
Les dirigeants de cette coalition affirment, notamment, que dans cette nouvelle loi électorale le rôle de la femme a été réduit à l’octroi des parrainages alors que sa représentativité au sein du Parlement n’est pas garantie par le texte réalisé par le président Saïed.
Ils ont également dénoncé la réduction du nombre des députés, estimant que cela touche à la représentativité du peuple, et affirment que les circonscriptions telles que établies dans le texte «ne permettent pas de représenter au mieux toutes les zones».
Les partis de l’opposition ont de ce fait estimé que la loi a été faite sur mesure par le président, «qui depuis le 25 juillet 2021 cherche le pouvoir absolu», et refusent dans ce contexte de reconnaître les prochaines législatives et ont appelé tous les partis politiques et les citoyens à boycotter le processus électoral.
Y. N.
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