La Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Fédération générale de l’information ont décidé d’activer la coordination paritaire entre les structures professionnelles.
Cette décision fait suite à une réunion qui a réuni, mercredi 16 novembre 2022, des représentants de ces structures au siège de la fédération, indique un communiqué publié le lendemain.
Les participants à la réunion ont passé en revue la situation difficile qui prévaut dans le secteur. «Il menace les établissements médiatiques de fermer leurs portes et envoie les professionnels du secteur vers un certain chômage», lit-on dans le communiqué où les représentants de la profession ont critiqué «le silence suspect» des autorités officielles dans le traitement de ce dossier.
Ils ont également évoqué le «retard continu» dans la satisfaction des revendications légitimes des structures concernées, dénonçant la multiplication des agressions contre les journalistes et les atteintes à la liberté d’expression et d’information.
Face à la gravité de la situation, les structures professionnelles des médias ont décidé d’activer la coordination conjointe et d’examiner les moyens de défendre le secteur avec toutes ses composantes, à travers une réunion ouverte au cours de laquelle seront établis les mouvements à considérer, tant au niveau local qu’international, ajoute le même communiqué.
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