La cellule de veille du centre de sécurité professionnelles au sein du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a enregistré 11 agressions contre des journalistes et photojournalistes au cours du mois de novembre 2022.
Selon la même source, les agresseurs sont des organes judiciaires, des responsables gouvernementaux, la présidence de la république, des sécuritaires, des responsables locaux, des politiciens, des activistes de réseaux sociaux, des sportifs et des propriétaires d’institutions privées.
Les agressions consistent en 3 cas d’incitation à la hain, deux cas de poursuite judiciaire et deux cas d’interdiction de travail. Des journalistes ont également été victimes d’emprisonnement, de détention arbitraire, d’agressions physiques et de harcèlement.
Suite à l’enregistrement de ces abus, le SNJT a notamment réitéré son appel auprès de la présidence de la république à retirer la circulaire n°54 du 13 septembre 2022, étant donné qu’elle constitue, selon l’organisation syndicale, une menace pour la liberté de la presse, à cesser d’y travailler et à envisager le lancement d’un dialogue avec les organisations de la société civile actives dans le domaine de la liberté d’expression dans l’espace numérique sur les moyens de l’organiser
Le syndicat appelle également à rompre avec le discours de haine et à comprendre la nature du travail journalistique et le devoir des journalistes de critiquer les politiques publiques et de surveiller les actes des autorités.
C. B. Y.
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