Arrêté et interrogé hier vendredi 23 décembre 2022 par la police, Adel Almi a été convoqué à comparaître en état de liberté, lundi prochain, devant le juge d’instruction.
C’est ce qu’a annoncé le concerné dans un post publié sur sa page Facebook, en précisant que son audition fait suite à une vidéo, qu’il avait publiée la veille, en appelant à des manifestations dans différentes régions du pays pour se diriger vers le Palais de Carthage et organiser un sit-in.
Dans sa vidéo Almi précise que ce sit-in sera organisé «sous la protection de l’institution militaire et sécuritaire et même présidentielle, afin de réaliser le rêve de tous les Tunisiens, faire sortir cette personne qui a détruit notre espoir et pour avancer vers une nouvelle Tunisie», a-t-il notamment lancé, en soulignant l’aspect pacifique de ce mouvement social.
Après son arrestation, il a été relâché et convoqué à comparaître devant le juge d’instruction, selon un post publié sur les page Facebook de l’agitateur islamiste, particulièrement connu sa «guerre» contre les non-jeûneurs à l’occasion de chaque mois de ramadan, mais aussi pour ses déclarations de takfirisme, qui lui ont valu des plaintes notamment par le parti Machrou Tounes après qu’il s’en soit pris à l’ancien président Feu Habib Bourguiba.
Adel Almi, qui avait présenté sa candidature à la présidentielle de 2014 sans résultats, s’est également fait connaître pour ses appels à la haine et même au meurtre des membres de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe) créée le 13 août 2017, en vertu de l’ordre présidentiel 111-2017.
Y. N.
*Ph d’archives.
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