A la demande de la défense l’audition, par le Pôle judiciaire antiterroriste, du dirigeant du parti islamiste Ennahdha et ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri a été reportée au 17 janvier 2023
Convoqué ce mercredi 4 janvier 2023 en tant qu’accusé dans le cadre de l’affaire relative à l’octroi de passeports tunisiens et de nationalité de manière illégale à des personnes étrangères, révélé l’an dernier, Noureddine Bhiri sera finalement entendu le 17 janvier courant, selon un post publié par le dirigeant islamiste et avocat Samir Dilou.
A sa sortie du Pôle judiciaire antiterroriste, Bhiri a précisé que le report a été accepté par le juge d’instruction après une demande motivée par ses avocats. Il a également réitéré son opposition aux procès visant les dirigeants de son parti et des opposants, dit-il, en indiquant «être visé et harcelé par le pouvoir en place».
«Le coup d’Etat a détruit le pays et nous mène vers un chaos que personne ne peut accepter et nous appelons à y faire face, car il représente un danger… pas seulement pour Noureddine Bhiri ou les dirigeants d’Ennahdha, pour Ahmed Njeib Chebbi et le Front de salut national, ou encore Ayachi Hammai ou l’un des opposants; il représente un danger pour toute la Tunisie et les Tunisiens et toutes les générations à venir… Notre devoir national est d’y mettre fin» , a-t-il lancé.
Bhiri s’en est également pris à Abir Moussi présidente du Parti destourien libre (PDL), en affirmant que les plaintes qu’elle a déposées, notamment contre les dirigeants du FSN et des dirigeants nahdhaouis, font partie de «son plan d’alliance avec Kaïs Saïed…».
Y. N.
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