L’économie nationale aurait enregistré une croissance à 2,4%, en première estimation sur l’ensemble de l’exercice 2022, contre 4,3% en 2021, selon les résultats issus de la compilation des comptes nationaux trimestriels publiés mercredi, par l’Institut national de la statistique (INS).
Par ailleurs, les résultats montrent que la chute du PIB en 2020 n’a été que partiellement absorbée, puisque le niveau du PIB réel au quatrième trimestre 2022 est encore deux points de pourcentage plus bas que son niveau d’avant la crise sanitaire (dernier trimestre 2019).
«Au cours du quatrième trimestre de 2022, l’économie nationale a enregistré une croissance annuelle du PIB réel, corrigé de l’effet des variations saisonnières, au taux de 1,6 %, en comparaison avec le dernier trimestre de l’année 2021. Par rapport au troisième trimestre 2022, le PIB en volume a augmenté de 0,5 %», a précisé l’INS.
Dans cette évolution, l’activité économique bénéficie de la consolidation du rythme de croissance de la valeur ajoutée dans les industries manufacturières (à 6,6% l’an), conjuguée à une progression plus modérée dans les services (2,6% l’an).
Le rythme de la croissance du secteur des services a accusé un ralentissement relatif, avec une évolution de 2,6% de sa valeur ajoutée en glissement annuel (GA) au cours du quatrième trimestre de 2022, contre des hausses respectives de 3, de 3,8 et de 4,2% durant les trois premiers trimestres de 2022. Cette croissance est essentiellement expliquée par la hausse de 20,3% de la valeur ajoutée du secteur de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés.
La valeur ajoutée du secteur agricole et de la pêche a progressé de 2,1% en GA, contre une baisse de 12% pour le secteur de la construction et du bâtiment.
A contrario, les statistiques de l’INS font état d’une baisse de 9,8% de la valeur ajoutée du secteur de l’énergie et des mines au cours du quatrième trimestre de 2022, comparé au dernier trimestre de l’année 2021, en raison du repli de 10,5% de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel et de la décélération de la croissance du secteur des mines de 24,2% en glissement annuel.
De même, le rythme de croissance dans le secteur de la construction demeure en territoire négatif.
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